Crise de confiance, crise de conscience

Publié le par GLAD

27 septembre 2008. La bourse dégringole… et ne cesse de dégringoler depuis. Les banques font faillite. Les traders s'arrachent les cheveux. Les investisseurs ne font plus confiance dans le système. Malgré l'intervention massive des banques principales banques centrales (au risque d'une faillite d'état), la confiance ne revient pas. c'est la criiiiiiiiiise! Et les perspectives pour l'économie sont vraiment pessimistes. Le pire est à venir, disent-ils.

 

Je ne m'aventurerai pas à faire une analyse financière de la situation, ce n'est pas mon rôle. Mais j'ai été sensibilisée la semaine dernière par un ami chrétien qui est gestionnaire de fortune et qui vit des heures vraiment noires. Plus de 60 téléphones par jour de clients inquiets ou mécontents… Le stress, l'inquiétude constante. Et le lendemain, c'est pire encore.

Il en a perdu le sommeil. Il fallait absolument lui remonter le moral, de manière spirituelle!

 

C'est dans la prière pour ce frère que m'est venu l'envie de parler de crise de confiance et de conscience.

Nous ne sommes évidemment pas appelés, en tant que chrétiens à faire confiance ni dans les hommes, ni dans les biens. Notre trésor est en-haut, dans la communion avec le Seigneur. "Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors" (Ps 119.14); Dieu nous promet bien mieux que tous les trésors de la terre: "Je te donnerai des trésors cachés, Des richesses enfouies, Afin que tu saches Que je suis l'Éternel qui t'appelle par ton nom, Le Dieu d'Israël." (Es 45.3)
Jésus nous a donné ce conseil précieux: "Ne vous amassez pas des
trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.

Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. " (Mat. 6, 19 à 21)

 

En qui mettons-nous notre confiance? A qui remettons-nous notre conscience? Facile à dire? Et pourtant, nous sommes le sel de la terre. Si, dans ces moments de doutes mondiaux nous, qui avons toute confiance dans le Seigneur, nous ne manifestons pas notre Paix en Jésus, notre espérance dans ses biens les plus précieux qui sont les fruits de l'Esprit (l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi - Gal 5.22), QUI LE FERA dans ce monde souffrant?

 

Je m'oppose catégoriquement à ce vent de fatalisme chrétien qui dit: c'était écrit, ca doit arriver! Oui, c'est écrit que dans les derniers temps, il y aura de grandes souffrances dans le monde (Mat. 24.8). Et alors? Nous n'avons pas pour rôle de baisser les bras et de dire: Normal! On ne peut rien contre cela!

 

Dieu a résolu de détruire ce monde un jour (Esaïe 65,17; Mat 24.35). Nul ne sait le jour ni l'heure, même pas les anges ni le Fils (Mat. 24.36). Nous sommes appelés à VEILLER sur nous et sur notre monde, afin que le Seigneur puisse ENCORE sauver beaucoup d'hommes avant Sa venue. Si nous baissons les bras, qui parlera de l'Evangile (la bonne nouvelle) à ceux dont le cœur est prêt à se tourner vers le Seigneur? Qui montrera qu'il y a de l'espérance en Christ?

 

Nous sommes comme Noé à la veille du déluge: nous semblons complètement fous d'espérer contre toute attente, de continuer à moissonner alors que le ciel s'assombrit ou donner de notre nécessaire pour aider les pauvres de ce monde. La porte de l'arche est grande ouverte et Dieu souhaite accueillir tous ceux qui mettront leur trésor en l'Eternel. Soyons prêts à accueillir, soutenir, entourer car beaucoup verront la détresse de plus près que jamais depuis les guerres mondiales et se tourneront vers Dieu pour le salut de leur âme. Nous, nous avons tout pleinement en Christ (Col. 2.10). Jésus nous dit en parlant des évènements qui précèderont Sa seconde venue: Gardez-vous d'être troublés (Mat. 24 6). Notre espérance se voit et ceux qui souffrent peuvent se dire: Il a quelque chose que je n'ai pas! Cultivons l'espérance et la confiance en Dieu. Prions pour notre nation, notre commune, nos employeurs, nos voisins… Dieu veut nous utiliser pour le révéler pleinement comme un Dieu bienveillant envers tous les hommes qu'Il agrée (Luc 2.14). Et bonne nouvelle: Dieu voudrait de tout son cœur, toutes ses forces pouvoir accueillir tous les hommes. Le seul obstacle: le cœur de l'homme. Dieu est un gentleman et ne force jamais personne dans ses choix et ses décisions. Il montre le Chemin, mais laisse toute responsabilité à chacun de prendre la voie qu'il désire.

 

Gardons les bras à la tâche (annoncer la bonne nouvelle) et le cœur prêt pour le jour de Son retour. Dieu compte sur nous en ces jours de déséquilibre intense.

 

 

"Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l'accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!" Hé 13.21

 

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